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Le bourg, auquel reste lié le souvenir d'Alphonse Daudet, a longtemps vécu de l'extraction de la pierre d'Arles, roche calcaire toujours en exploitation. L'église (18éme siècle) voit se dérouler, pendant la nuit de Noël, la cérémonie du pastrage ou offrande des bergers.

Les visiteurs pourront se rendre de Fontvieille au Moulin par une route bordée de pins parasol magnifiques. Quand Daudet venait à Fontvieille, il séjournait chez des amis au Château de Montauban, au pied de la colline, et c'est à Paris qu'il écrit ses contes. Visite du 1er étage qui présente le système de meules utilisé pour moudre le grain. Au sous-sol, un petit musée conserve des souvenirs de l'écrivain.

Visites :

• 9h-12h et 14h-19h de juin à septembre
• 10h-12h et 14h-17h30 de février à mai
• 10h-12h et 14h-17h d'octobre à décembre. 

Tél. : 04 90 54 67 49

Sur la colline qui domine la plaine d'Arles, les restes de l'abbaye de Montmajour présentent deux ensembles de bâtiments : l'un du Moyen-âge, l'autre du 18éme siècle.

Visites :

• 9h-19h d'avril à septembre sauf le mardi
• 10h-13h et 14h-17h le reste de l'année.
• Fermé les 1er janvier, 1er mai, 1er et 11 novembre, 25 décembre.

Tél. : 04 90 54 64 17

Ruines imposantes, en particulier à gauche de la route, de deux aqueducs gallo-romains jumelés. L'un bifurquant à l'ouest, alimentait la ville d'Arles
en eau d'Eygalières après un parcours d'une cinquantaine de kilomètres ; l'autre, après avoir traversé le rocher en tranchée, actionnait une vaste meunerie hydraulique construite sur le flanc Sud de la colline. Les ruines de cette meunerie du 4éme siècle constituent un exemple très rare de bâtiments industriels romains.

Le site de la chapelle est à l'origine une agglomération gallo-romaine environnée de marécages, qui était un port d'utriculaires (radeaux) à la jonction de plusieurs voies commerciales et militaires. Cette petite chapelle de la fin du 12éme siècle présente une belle façade sculptée. 

Visite sur demande à l'office du Tourisme de Tarascon.

Tél. : 04 90 91 03 52

Capitale romaine, grand centre religieux au Moyen-âge, Arles garde de son glorieux passé deux des plus belles antiquités gallo-romaines, les arènes et le théâtre, et deux joyaux de l'art roman, le portail et le cloître de St Trophime, qui sont inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO.  C'est la plus grande commune de France avec une superficie de 77'000 hectares.

Arles est sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco. La ville compte près d’une centaine d’édifices classés et inscrits, de toutes époques et de tous styles. A ce patrimoine exceptionnel s’ajoutent 3 musées : Un musée d’art contemporain – le Musée Réattu – dont les collections contiennent 58 dessins de Picasso offerts par l’artiste, ainsi que plus de 4 000 photographies signées des plus grands maîtres.

Une tradition bi-millénaire fait de Tarascon la ville de la Tarasque ; au siècle dernier, Daudet l'a rendu célèbre par son Tartarin. Mais elle a d'autres titres pour retenir l'attention et, en tout premier lieu, son magnifique château, dont les murailles surplombent les eaux rapides du Rhône. 

Visites du château :

• 9h-19h d'avril à septembre, tous les jours sauf le mardi
• 9h-12h et de 14h-17h le reste de l'année.
• Fermé les 1er janvier, 1er  mai, 1er et 11 novembre, 25 décembre.

Tél.: 04 90 91 01 93.

Sénéchaussée royale en 1229, Beaucaire et son château surveillaient Tarascon en terre d'Empire.

Au bord de la D17, à 500m au nord du village, les carrières de pierre des Baux, constituent un site tout à fait remarquable par leur ampleur et leur beauté nue. Situées à gauche de l’entrée proprement dite de la cathédrale d’images, elles servent d’écran aux sculptures contemporaines qui y sont exposées. Dans la pénombre, les parois calcaires immaculées des hautes salles et des piliers servent d’écran à 3 dimensions pour une projection féérique et géante de diapositives : la musique accompagne le spectateur dans un univers sonore. Ce spectacle audiovisuel change de thème chaque année.

Un éperon dénudé - 900m de long sur 200m de  large - qui se détache des Alpilles, bordé de deux ravins à pic, un château fort détruit (visite 3/4h) et des vieilles maisons mortes, dressés sur ce roc aride : tel est le site du village des Baux (visite 1h), héritier déchu d'un fier passé.

A l'entrée du Val d'Enfer, un sentier (1/4h à pied AR) permet de parcourir cette curieuse gorge au relief tourmenté, dont les grottes ont servi d'habitations. De nombreuses légendes ont fait de ces lieux un univers de sorcières, de fées, de lutins et autres créatures merveilleuses.

C'est de cette avancée rocheuse portant une table d'orientation qu'il faut voir le village des Baux dans son étrange paysage minéral. La vue porte très loin de tous côtés : vers Arles et la Camargue, la vallée du Rhône et les Cévennes, le pays d'Aix, le Luberon, le Mont Ventoux.

Porte des Alpilles, St Rémy symbolise à merveille la Provence, aussi bien par son décor - boulevards ombragés de platanes, places ornées de fontaines, charmantes ruelles de la ville ancienne - que par l'ambiance qui y règne, notamment les jours de marchés et lors de nombreuses fêtes traditionnelles qui l'animent.

Ancien monastère qui devint maison de santé dès le milieu du 18éme siècle. Il garde le souvenir de Van Gogh qui s'y fit interner volontairement du 3 mai 1889 au 16 mai 1890.

Visites :

• 8h-18h de mars à octobre
• 9h-17h le reste de l'année.

Ancienne riche cité abandonnée à la suite des destructions barbares de la fin du 3éme siècle et dont subsistent deux magnifiques monuments – le Mausolé et l'Arc municipal - qui semblent veiller sur le champ de ruines antiques. 

Visites :

• 9h-19h d'avril à septembre
• 9h30-12h et 14h-17h le reste de l'année.
• Fermé les 1er janvier, 1er mai, 1 et 11 novembre, 25 décembre.

Tél. : 04 90 92 23 79.

Ce sont d'anciennes carrières de bauxite à la couleur rougeâtre très particulière.

Altitude 387m. S'avancer, au delà de l'enceinte, sur le rebord sud du plateau, pour jouir d'un vaste panorama sur les Alpilles au premier plan, la plaine  de la Crau et la Camargue, et sur le rebord nord pour embrasser du regard la plaine rhodanienne, le guidon du Bouquet à la silhouette caractéristique en forme de bec, le Mont Ventoux et la vallée de la Durance.

La plaine de la Camargue est sans doute la région de Provence dont l'originalité est la plus marquée. La création en 1927 de la Réserve nationale, puis en 1970 du Parc naturel régional, a permis d'en sauvegarder le milieu naturel et d'en préserver le paysage. La fin du printemps et le début de l'automne sont les meilleurs époques pour la visiter : la faune est abondante, l'ensoleillement agréable et, de plus, on pourra assister aux célèbres pèlerinages des Saintes-Maries-de-la-Mer.

Les « eaux mortes » dressent, dans un mélancolique paysage de marais, d’étangs et de salines, la silhouette des longues courtines et des grosses tours de son enceinte. Création de Saint Louis au début du 13ème siècle. Pour la voir sous son plus bel angle, il est recommandé, avant de commencer la visite, d’avancer sur la route du Grau-du-Roi (D979) jusqu’à 1500m environ de la ville (faire demi-tour aussitôt avant un petit pont). Au retour, on a de très beaux aperçus sur le front Sud des remparts. Porte de Gardette : elle défendait l’entrée de la ville sur l’unique route d’accès qui venait de nord au milieu des marais. Les Remparts ont été construits en pierre de Beaucaire et des Baux après 1272.

Située à la limite des collines calcaires des garrigues et de la plaine de la Petite Camargue, Nîmes offre le visage d'une ville d'art fière de son prestigieux patrimoine gallo-romain, mais toutefois soucieuse de s'ouvrir sur la création contemporaine. Profondément marquée par son passé Huguenot, c'est une ville de vieilles traditions industrielles, en particulier textile, et de transformation de produits agricoles. Chef-lieu administratif et ville de garnison, elle tente depuis peu de s'ouvrir aux technologies avancées. Nîmes est le temple de la tauromachie : corridas dans les règles de l'art aux arènes, lâcher de taureaux dans les rues sous leurs diverses formes remportent un immense succès populaire et portent haut le renom de la cité.

Ce pont, une des merveilles de l'Antiquité, mérite que l'on fasse pour le voir, un détour, même important. C'est la partie la plus grandiose d'un aqueduc qui conduisait à Nîmes les eaux de sources captées près d'Uzès. Édifié entre l'an 40 et l'an 60, sous le règne de l'empereur Claude, il résiste aux crues du Gardon depuis presque 2000 ans.

Ville d'art et de culture, aux confins de trois départements (Bouches du Rhône, Gard et Vaucluse), Avignon étale son étincelante beauté le long du Rhône. Semée de clochers surgissant au milieu des toits rosés, elle est entourée de remparts et dominée par le rocher des Doms sur lequel s'étirent majestueusement la cathédrale et le Palais des Papes. C'est d'en face, de Villeneuve-les-Avignon, l'ancienne cité des cardinaux, qu'il faut l'admirer, particulièrement au coucher du soleil.

La Fontaine de Vaucluse, une des plus puissantes résurgences du monde, est le débouché d'un important fleuve souterrain alimenté par les eaux de pluies tombées sur le plateau du Vaucluse, troué de nombreux avens dans lesquels les spéléologues ont cherché en vain la Sorgue souterraine.

3 hectares de végétation gorgée de soleil et de senteurs méditerranéennes, consacrés au bien- être des animaux. La Barben travaille activement à la protection animale en s'engageant dans des Programmes Européens d'Élevage : les EEP, l'un des buts étant la réintroduction dans la nature d'espèces menacées.  

Visites : ouvert tous les jours de 10h à 18h.

Tél. : 04 90 55 19 12

Dans un site exceptionnel, retrouvez les charmes du passé dans la visite de cette ancienne demeure du Roi René. Les pièces de ce château fort, construit avant l'an 1000, sont toutes meublées et décorées d'époque. 

Visite guidée de 10h à 12h et de 14h à 18h.

Tel : 04 90 55 25 41